Masque Vénitien
Qui es-tu ?
Le Masque
Contemplons ce trésor de grâces florentines ;
Dans l’ondulation de ce corps musculeux
L’élégance et la flore abondent, sœurs divines.
Cette femme, morceau vraiment miraculeux,
Divinement robuste, adorablement mince,
Est faite pour trôner sur des lits somptueux,
Et charmer les loisirs d’un pontife ou d’un
prince.
- Aussi, vois ce sourire fin et voluptueux
Où la fatuité promène son extase ;
Ce long regard sournois, langoureux, et moqueur ;
Ce visage mignard, tout encadré de gaze,
Dont chaque trait nous dit avec un air vainqueur :
« la volupté m’appelle et l’amour me couronne ! »
À cet être doué de tant de majesté
Vois quel charme excitant la gentillesse donne !
Approchons, et tournons autour de sa beauté.
Charles Baudelair
Francisco José de Goya
Francisco José de Goya y Lucientes dit GOYA (1746 – 1828 )
Un des plus grands peintres de son époque mais aussi de toute l’histoire de la peinture.
C’est en gravant des œuvres du grand Velazquez que sa peinture prendra un style et une personnalité
qui sera la référence des peintres à venir.
Influencé au début par Tiepolo, son coup de pinceau libre, mais souvent empâté,
semble curieusement marquer le début de l’impressionnisme.
Ses somptueux dessins, peintures et gravures représentent les scènes de la vie quotidienne.
Une longue vie pour l’époque (82 ans) montrera ses évolutions physiques et émotionnelles.
Le père de Francisco Goya, maître doreur à la Basilique du Pilar a, sans doute,
marqué le peintre dans ses nombreux tableaux religieux.
En fin de vie, devenu sourd et partiellement paralysé (peinture au plomb ?),
ses tableaux deviennent plus «noirs», plus dramatiques.
La cité interdite
La Cité interdite (故宫,palais historique) également appelé Musée du palais (故宫博物馆) est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée parYongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 72 ha — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. De nos jours, il est devenu un musée, le Musée du Palais, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance : peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.
Plan de la Cité interdite. Les lettres en rouge sont utilisées pour localiser les principaux bâtiments
Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud) .
A. Porte du Midi |
H. Salle de la Prouesse Militaire |
Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 720000 m² fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.La Cité est le palais impérial de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420.
Le nom le plus courant est « Cité interdite », qui vient du fait que son accès en était interdit au peuple à l'époque des grands empereurs chinois.
Comme résidence de ces derniers, elle est devenue symbole d'interdit.
Depuis le début du quinzième siècle, le cœur de Pékin se trouve autour de la Cité interdite, aussi appelée Palais impérial des Ming et desQing.
Il s'agit du plus vaste complexe architectural de Chine: une véritable ville dans la ville. Elle couvre 720 000 m² et compte 9 999 pièces et 50 hectares de jardins. Si la tradition se limite à 9 999 pièces, c'est parce que seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 pièces.
Le nombre 10 000 représente symboliquement « une infinité dénombrable » en Chine. De ce fait, les hommes ont essayé de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection.
La construction de la Cité interdite a duré 14 ans et plus d'un million d'ouvriers y auraient travaillé.
Entre 1420 et1911, un total de 24 empereurs y ont résidé.
On l'appelle la Cité interdite parce qu'elle était réservée à l'empereur, à sa famille et aux gens
qui travaillaient pour lui. Avant 1924, année où elle a été ouverte au public, personne d'autre n'avait
le droit de s'en approcher ni même de la regarder.
L’architecture a divisé la Cité Interdite en deux parties :
la cour extérieure et la cour intérieure.
La Cour extérieure, où le souverain recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles,
abrite la salle de l’Harmonie Suprême (Taihe),
la salle de l’Harmonie Parfaite (Zhonghe) et la Salle de l’Harmonie Préservée (Baohe) ainsi que les bâtiments latéraux principaux, dont la salle de la Gloire Littéraire (Wenhua) et la Salle des Prouesse ilitaire (Wuying).
La cour intérieure comprend surtout le palais de la Pureté Céleste (Qianqing),
la salle de l’Union (Jiaotai) et le palais de la Tranquillité Terrestre (Kunning), qui sont entourés respectivement
par les six Palais de l’Est et les Six Palais de l’Ouest.
La cour intérieure servait de cabinet de travail à l’empereur et d’appartements
à la famille impériale et aux concubines.
De nos jours, il est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.
la Cité interdite est l'un des sites les plus visités en Chine.
La Cité Interdite a été profondément rénovée.
Elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité en 1987 par l'UNESCO.
C'est aussi la plus grande collection de constructions en bois au monde.
article écrit par STEPHANE -
http://chine-imperiale.blogspot.fr/search/label/cit%C3%A9%20interdite
La Cité Interdite est le plus impressionnant palais impérial préservé dans le monde, comprenant les trésors cachés de la civilisation chinoise.
La splendide architecture de la Cité Interdite représente l’essence et l’aboutissement de réalisations architecturales traditionnelles chinoises phénoménales.
En 1961, la Cité interdite a été répertorié comme l’un des monuments historiques des plus importants selon le gouvernement central chinois et, en 1987, elle a été listé au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO. Le Musée du Palais est un trésor éternel rassemblant des vestiges historiques et culturels chinois inédits.
Il est reconnu comme l’un des cinq plus importants palais dans le monde (les quatre autres étant le château de Versailles en France, le Palais de Buckinghamau Royaume-Uni, la Maison Blanche aux Etats-Unis et le Kremlin en Russie).
La Cité Interdite, située en plein cœur de Pékin, fût l’habitation de 24 empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). La construction du grand palais avait été ordonnée par l’empereur Yongle de la dynastie Ming (1406), et s’est achevée en 1420. Dans l’ancienne Chine, l’empereur était considéré comme « le fils du Ciel », et possédait donc le pouvoir suprême du ciel, faisant le lien entre terre et cieux.
Ce temple divin porte ce nom car un tel endroit était bien sûr interdit aux classes populaires. Initialement, la cité avait été appelé Zijin Cheng («Cité Pourpre Interdite») mais dans la Chine moderne, celui-ci est désormais appelé Gugong(« l’Ancien Palais »).
La Cité Interdite couvre une superficie d’environ 72 hectares, composé de 90 palais et de cours, 980 bâtiments et 8 704 chambres.
Les touristes ne doivent pas manquer cette merveille mondiale. Mais il est conseillé d’éviter de réserver un hôtel aux alentours, qui ressemble plus souvent un hôtel Disneyland Paris qu’un hébergement de qualité et de confort. Il est préférable de choisir un logement plus éloigné des attractions touristiques.
Enfin, dans le but de sécuriser la cité interdite, ce monument sublime est entouré d’un mur de 10 mètres de haut, d’une circonférence de 3 kms. À chaque coin, un guet se loge dans cette forteresse tel une tour d’ivoire inaccessible.
sources : http://www.chine-chinois.com/guide-chine/bejing-pekin/l%E2%80%99incontournable-cite-interdite
Ivan Aïvazovski
Ivan Aïvazovski
Ivan Konstantinovitch Aïvazovski (en russe : Иван Константинович Айвазовский ; en arménien : Հովհաննես Այվազովսկի), né à Théodosie (Crimée) le 29 juillet 1817 et mort dans cette même ville le 5 mai 1900, est un peintre russed'origine arménienne. C'est un des maîtres de la peinture de marine qui a marqué l'histoire et les périodes romantiques et réalistes de l'art russe.
Très jeune, il est attiré par le dessin et recopie les illustrations d'un livre sur la lutte des Grecs contre le joug de l'empire ottoman. Ce thème aura une grande influence sur lui et il y reviendra, plus tard, dans ses peintures. Après une éducation primaire dans une école arménienne de Théodosie, il reçoit une première formation artistique au Gymnasium de Simferopol grâce à des aides de compatriotes appréciant son talent. En 1833, avec le soutien de A. Kaznatcheïev, maire de Théodosie, il se rend à Saint-Pétersbourg pour y compléter sa formation à l'Académie impériale des beaux-arts1. Il y étudie les œuvres du paysagiste Maxime Vorobev et du peintre de marines français Philippe Tanneur alors professeur dans cette Académie. Lors de ses études, sa production attire l'intérêt des connaisseurs ; dès ces années-là, Alexandre Pouchkine découvre ses œuvres lors d'une exposition et lui porte une grande admiration. En 1837, Ivan Aïvazovski est diplômé de l'Académie de Saint-Pétersbourg avec une médaille d'or et reçoit une aide de cette académie pour approfondir ses études.
L'Académie l'envoie tout d'abord voyager en Crimée pendant deux ans pour y peindre des marines. Pendant cette période, il navigue sur différents vaisseaux de la Marine russe et fait la connaissance de grands amiraux tels que M. Lazarev, connu pour ses voyages dans l'Antarctique, ainsi que F. Litke, V. Kornilov, P. Nakhimov et P. Panfilov. Le peintre retire de cette époque une grande admiration de la Flotte russe à laquelle il consacrera plusieurs toiles.
Puis de 1840 à 1844, il voyage en Europe : tout d'abord en Italie, puis en France, en Allemagne, en Hollande, en Angleterre, en Espagne et enfin à Malte. Au cours de ce périple, il est admis comme membre de nombreuses académies : Florence, Rome et Paris (qui le priment d'une médaille d'or), Stuttgart et Amsterdam. Ses œuvres reçoivent un grand succès et, en 1841, le pape Grégoire XVI lui achète le Chaos pour le musée du Vatican. En Italie, il fait la connaissance de Nicolas Gogol et rend visite, dans l'île San Lazzaro degli Armeni près de Venise, à son frère aîné Gabriel Aivazian (1812-1880), ecclésiaste mékhitariste et philologue.
l'Art Architecturale "Château de Chenonceau" Je vous emmène avec moi ?
Château de Chenonceau
Le château de Chenonceau est situé dans la commune de Chenonceau en Indre-et-Loire (France). Il fait partie des châteaux communément appelés les châteaux de la Loire.
Bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli par Diane de Poitiers puis Catherine de Médicis, sauvé pendant la Révolution française par Louise Dupin, il est aussi surnommé « château des Dames »2.
Château meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, fleuri à chaque saison, c'est le monument historique privé le plus visité de France[réf. nécessaire], serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et un domaine viticole.
Le château fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques par la liste de 1840. Le parc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 7 novembre 1962.
Famille Marques
Le premier château édifié à Chenonceau remonte au xiiie siècle, ainsi qu’un moulin fortifié datant de 1230, date à laquelle il est aux mains de la famille Marques. Le pont n'existe pas encore, et ne sera construit que bien plus tard. Ainsi, l'aspect stratégique du premier château ne réside pas dans un quelconque contrôle du passage d'une rive à l'autre, mais davantage dans une gestion du trafic fluvial sur le Cher, entre la Sologne et le Berry d'un côté, et la Touraine et l'Anjou de l'autre.
Le Cher est alors largement utilisé dans le transport de bois, de matériaux de construction, de sel, de vin, et de fourrage4. Il subit les dévastations de la guerre de Cent Ans, époque durant laquelle Jean Marques se dresse contre le dauphin (futur Charles VII de France) et livre Chenonceau aux troupes anglaises. Chenonceau est reprise par les Français en 1411, grâce à la victoire de Boucicaut dans les prés de Vestin. Le château est alors brûlé et rasé, ainsi que le château des Houdes, lui aussi propriété de la famille Marques.
Plus tard, Jean II Marques sollicite Charles VII dans le but de reconstruire un château sur le domaine. L’autorisation lui est donnée par lettres patentes en 1432. Le château est alors reconstruit à un autre emplacement, et présente une architecture nouvelle : appuyé au Cher, il délimite un espace presque carré (de 50 x 55 m), terrassé et maçonné, entouré sur trois côtés de fossés d’eaux vives, le Cher terminant d’isoler le bâtiment5. Il est cantonné aux angles de quatre tours rondes, les bases baignant dans les douves, munies de courtines, entre lesquelles se dressent les corps de logis, interrompus par les fortifications de la porte d’entrée. De ce château féodal ne subsiste de nos jours que la tour sud-ouest connue sous le nom de « tour des Marques ». Derrière le château, sur les rives du Cher, est bâti un moulin sur deux piles de pierre.
l'Art des montages , je vous présente mon travail étant passionné depuis fort longtemps !
Julien Dupré
Julien Dupré (1851-1910) est un peintre français réaliste qui se situe dans la filiation de l’école de Barbizon et plus particulièrement de Jean-François Millet (1814-1875) et de Jules Breton (1827-1906). Il se spécialise dans la peinture de la ruralité et en particulier dans la peinture animalière, dont il est l’un des meilleurs représentants de son époque.
Né à Paris en 1851, il se dirige très jeune vers la peinture en étudiant dans les ateliers de Désiré François Laugée (1823-1896), peintre et poète, dont il épousera la fille aînée Marie. Introduit par son beau-père dans le milieu artistique, Dupré exposera régulièrement au Salon de Paris de 1876 à 1910 et obtiendra de nombreuses récompenses. Il travaille à la fois dans son atelier parisien du Boulevard Flandrin dans le 16ème arrondissement et en pleine campagne, conformément aux préceptes de l’Ecole de Barbizon.
Eloigné de l’académisme par la thématique de son œuvre, Dupré ne se laissera pas vraiment influencer par l’impressionnisme, la grande innovation artistique de l’époque. La critique le lui fera parfois remarquer. Ainsi pour le salon de 1886, un critique observe : « M. Julien Dupré est un campagnard assez robuste. Il a une manière large et résolue qui refuse obstinément de sacrifier à la maladie nouvelle : il n’estompe ni les formes ni les tons dans la buée grise dont on nous vente les séductions. Il croit que la prairie est verte, et il a le courage de le dire. » Voilà en une phrase une franche approbation du naturalisme et une totale incompréhension de l’impressionnisme.
Guy de Maupassant lui-même mettra en évidence, avec ironie, les nouveaux thèmes ruraux : « Chaque fois que je retourne au Salon, un étonnement me saisit devant les paysanneries. Et ils sont innombrables aujourd'hui, les paysans. Ils ont remplacé les Vénus et les Amours, que seul M. Bouguereau continue à préparer avec de la crème rose. » Bouguereau était l’un des plus célèbres peintres du courant académique.
Au-delà des critiques de l’époque, laudatives ou légèrement dépréciatives, il nous faut bien reconnaître aujourd’hui que les tableaux de Julien Dupré ont une puissance expressive peu commune. Ils constituent une observation minutieuse et juste de la paysannerie, qui représentait démographiquement l’essentiel de la société du 19ème siècle. Le traitement de la lumière et de la couleur est à l’égal de celui de Millet, les mouvements des personnages sont remarquablement étudiés. Dupré ne s’est pas trompé en choisissant ses thèmes : il y excelle
Santons de Provence
LES SANTONS DE PROVENCE ET LEUR HISTOIRE
Les santons sont ces petits personnages que l’on met dans les crèches pour les fêtes de Noël. Ils perpétuent les traditions provençales, la vie des hommes et de leur famille.
Ils sont les témoins intemporels de la chrétienté et de la résistance du peuple de Marseille aux interdictions de la révolution française. Ils sont aussi une reproduction de la nativité, des vieux métiers et des personnages traditionnels des pastorales.
Les Provençaux se les transmettent de génération en génération et chacun y ajoute les personnages nouveaux créés par les santonniers de son époque.
A la mi-décembre, on les sort des cartons dans lesquels ils ont dormis toute l’année, enrobés délicatement dans des feuilles de papiers. Pendant plus d’un mois ils seront dans la crèche, qui reproduit un vieux village au moment de la nativité, où l’on retrouve les traditions et l’histoire populaire de la Provence.
Le Taj Mahal
Le Taj Mahal (en hindi : ताज महल, en ourdou et persan : تاجمحل), qui signifie « Palais de la Couronne », est situé à Âgrâ, au bord de la rivière Yamunâ dans l'État de l'Uttar Pradesh en Inde. C'est un mausolée de marbre blanc construit par l'empereur moghol Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal, qui signifie en persan « la lumière du palais ». Elle meurt le 17 juin 1631 en donnant naissance à leur quatorzième enfant alors qu'elle allait à la campagne. Elle trouve une première sépulture sur place dans le jardin Zainabad à Burhanpur. À sa mort, survenue le 31 janvier 1666, son époux fut inhumé auprès d'elle.
La construction commence en 1631. Cependant, il demeure une incertitude sur la date exacte de la fin des travaux. Le chroniqueur officiel de Shâh Jahân, Abdul Hamid Lahori indique que le Taj Mahal est achevé fin 1643 ou début 1644. Mais à l'entrée principale une inscription indique que la construction s'est achevée en 1648. L'État de l'Uttar Pradesh, qui a célébré officiellement le 350e anniversaire de l'édifice en 2004, affirme quant à lui que les travaux se sont achevés en 1654. Parmi les 20 000 personnes qui ont travaillé sur le chantier, on trouve des maîtres artisans venant d'Europe et d'Asie centrale. L'architecte principal fut Ustad Ahmad Lahauri de Lahore. Le 7 juillet 2007, le célèbre monument a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde par la New Seven Wonders Foundation.
Jacques-Emile Blanche
Jacques-Émile Blanche
Jacques-Émile Blanche, né à Paris 16e le 31 janvier 18611 et mort à Offranville (Seine-Maritime) le 30 septembre 1942, est un peintre français.
Biographie
Il a bénéficié d'une éducation cosmopolite, ayant été élevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la Princesse de Lamballe. Cette maison gardait toujours une atmosphère empreinte de l'élégance et du raffinement du xviiie siècle et a influencé ses goûts et son travail.
Bien qu'il ait reçu l'enseignement de Henri Gervex, il peut être considéré comme un peintre autodidacte. Jacques-Émile Blanche fit ses premiers pas dans le milieu mondain sous la bienveillante protection du comte Robert de Montesquiou. Il a acquis une grande réputation de portraitiste. Son style, vivant et raffiné, porte l'empreinte de sources française et anglaise.
Il fut aussi ami des surréalistes et des dada, parmi lesquels Jacques Rigaut, René Crevel, Jean Cocteau. On peut compter parmi ses chefs-d'œuvre les portraits de son père, du poète Pierre Louÿs, du peintre Fritz Thaulow et ses enfants, de Aubrey Beardsley et d'Yvette Guilbert.
Il fréquentait le salon de Mme Bizet, devenue ensuite Mme Straus, bien connu du « tout Paris » littéraire et artistique (Edgar Degas, Marcel Proust, Porto-Riche, Paul Bourget, etc.).
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.
Peintures
- Étude pour un portrait de Raymond Radiguet2, huile sur toile, 143×112 cm, Musée des beaux-arts de Rouen.
- Portrait d' André Gide, 1912, huile sur toile, 81 × 98 cm, Musée des beaux-arts de Rouen.
- Portrait de René Crevel, Paris Musée Carnavalet
- Portrait de Mary Cassatt, Paris Musée Carnavalet
- Portrait de Marcel Proust, Paris Musée d'Orsay.
- Jean Cocteau en pied à Offranville, 1912, Rouen, Musée des beaux-arts.
- Portrait en pied d'Igor Stravinski, 1915.
- Portrait de Paul Morand, HST; (Musée de Rouen)
Jean Antoine Watteau
Jean Antoine Watteau (1684-1721)
Il est un des créateurs représentants du mouvement «rococo». Inspiré par la commedia dell'arte, il aime à représenter le théâtre dans ses tableaux.
Son Gilles et ses deux Pélerinages pour Cythères sont les plus célèbres.
Miséreux à Paris, il fait d’interminables copies d’images pieuses...
Il se lie avec des peintres connus et progresse...Il devient célèbre par ses paysages et ses personnages baignant dans un flou poétique nimbé de tristesse.
De santé fragile, il meurt de tuberculose à l’âge 37 ans.