Les neuf cloches de Notre Dame de Paris sont arrivés !
Je suis allez à Notre Dame de Paris pour l'arrivée des nouvelles cloches et impossible de prendre des photos,
alors je viens vous faire un petit résumé avec quelques photos prises sur le net , j'espère que vous aimerais ?
Je précise que je connais par chance la commune d'où elle sont parties !
laissez moi un petit commentaire ?
ont été acheminées dans la capitale et placées sur le parvis de la cathédrale.
Le 31 janvier, les nouvelles cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris arrivent sur le parvis
Les nouvelles cloches de Notre-Dame-de-Paris
* Elle va nous sonner les cloches et on aimera. La cathédrale Notre-Dame de Paris a reçu ce jeudi le bourdon Marie, la plus grosse cloche, et huit autres en bronze doré, fabriquées à la fonderie Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles (Manche). C'est de là que sont partis les deux camions-remorques ce jeudi matin, arrivés à Paris dans l'après-midi.
Le convoi a traversé la capitale, escorté par huit motards de la préfecture de police. Ces nouvelles cloches portent chacune un prénom et ont été installées jeudi soir dans la nef centrale de Notre-Dame où elles seront exposées jusqu'au 28 février, elles sonneront pour la première fois du haut des tours de la cathédrale le samedi 23 mars, veille des Rameaux. Les anciennes cloches, de 1856, n'étaient pas accordées avec le bourdon, Notre-Dame va désormais retrouver sa sonnerie du XVIIIe siècle qui résonnera dans toute la capitale.
* Marcel pèse 1.9 t et a été déposé avec ses huit semblables dans la nef centrale de la cathédrale
* Anne-Geneviève pèse 3.4 t
* Jean-Marie pèse 782 kg et a été nommé en mémoire du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005
Les nouvelles cloches de Notre-Dame ont été bénies
L'archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois a béni, samedi 2 février, 8 nouvelles cloches géantes de Notre-Dame de Paris. Une célébration doit être organisée samedi après-midi pour la neuvième et plus grosse, le bourdon Marie (6 tonnes de cuivre et d'étain pour un sol#, deux mètres de diamètre).
Elles vont former le nouvel ensemble campanaire de la cathédrale et vont lui permettre de retrouver sa sonnerie de la fin du XVIIIe siècle. Elles sonneront pour la première fois le 23 mars, veille du dimanche des Rameaux. Mais les visiteurs de la cathédrale pourront les admirer jusqu'à fin février.
Conçues pour durer 200 à 300 ans, les cloches ont été fabriquées à la fonderie Cornille Havard de Villedieu-les-Poêles (Manche), et le bourdon à la fonderie Royal Eijbouts d'Asten (Pays-Bas).
À 850 ans, Notre-Dame de Paris, la cathédrale préférée des Bourbons et de Victor Hugo, malmenée par la Révolution et délaissée sous Napoléon, draine deux fois plus de visiteurs que la tour Eiffel.
Nathalie Van Praagh
Notre-Dame a 850 ans. Cela vaut bien une messe?! Et qu’on soit païen, juif, athée ou musulman, il est permis de la célébrer. Sur le chemin du Jubilé, personne ne vous réclamera votre carte de communiant. Depuis cette tour éphémère, Dieu, dans sa grande bonté, offre l’accès libre, et pour un an, à une vue inédite sur l’une des merveilles de la chrétienté. À plus de cinq mètres de haut, face à la cathédrale de pierres, le « pèlerin » gagne un nouveau point de vue sur les tympans des trois portails, sorte de bande dessinée à la sauce médiévale.
Un cercle sans commencement ni fin
On distingue mieux pourquoi cette façade fascine les foules depuis le Moyen-Âge : elle marche à trois temps, verticalement et horizontalement, dans une harmonie parfaite. Le monument inspire à l’homme le sentiment qu’il le protège mais ne l’écrase pas.
Les croyants voient même l’Incarnation – « le Verbe s’est fait chair » – dans le cercle sans commencement ni fin à l’intérieur de l’espace créé et limité du carré, signature du monument le plus visité de Paris (*).
En fait de commencement, la façade fut construite en dernier, le chœur en premier, et les deux fameuses tours, où vivait le Quasimodo de Victor Hugo, entre cloches et gargouilles, ne sont achevées que vers 1250, un siècle après la première pierre de 1163.
Le « nouveau style »
En ce XIIe siècle abreuvé de spiritualité, il s’agit de « voir pour croire ». Pour élever le nouvel édifice au cœur de Paris à des sommets inégalés, l’évêque Maurice de Sully adopte les préceptes de l’abbé Suger, grand architecte de la basilique Saint-Denis.
Le prélat s’inspire de la science de la synthèse du théologien de la Lumière : il offre à la procession un axe de circulation autour du chœur, pare le lieu de culte d’orfèvrerie pour magnifier le corps et le sang du Christ, et sublime le « nouveau style ». Cet art original mêle l’héritage du roman et l’architecture ogivale naissante, ou gothique, terme employé beaucoup plus tard, au XVIe siècle.
On accuse souvent la Révolution de parjure, d’avoir saccagé le joyau. Certes, ici comme ailleurs, les têtes sont tombées. Mais pas une goutte de sang n’a coulé lors du passage à tabac de la galerie des rois qui surplombe les portails. Car le désamour était latent et depuis belle lurette. Aux premières heures du XVIIIe siècle, Notre-Dame n’incarne plus le style du moment. La plupart des vitraux sont remplacés au titre de « l’éclaircissement ». Seuls les trois grandes rosaces et deux minuscules médaillons sont épargnés.